Makitoo, solution de hotpatching pour applications Android Java, vient de boucler une levée de fonds de 450 000 euros auprès de Val'Angels et des investisseurs de la communauté Fundme. Encore en bêta-test, la plateforme veut assurer son développement commercial et support. 


Développée au sein de l'INRIA et du startup studio TechnoFounders, Makitoo est une plateforme SaaS qui permet aux développeurs de détecter, diagnostiquer et corriger à chaud un bug en quelques secondes sans avoir besoin de changer le code source ni de sortir une nouvelle version de leur application. Fondée en décembre 2015, la startup annonce aujourd'hui une première levée de fonds de 450 000 euros, auprès de Val'Angels et des investisseurs de la communauté Fundme, dont Eric Ibled, fondateur d'autoplanet.fr.

 "Les applications mobiles reposent aujourd’hui sur des programmes de plus en plus complexes, installés sur une très grande variété de téléphones qui évoluent sans cesse. Garantir leur fonctionnement sans bug, sur la durée, est donc devenu une mission (presque) impossible. Sachant que les bugs sont la première cause de perte d’utilisateurs et que leur résolution représente la grande majorité des coûts de développement, il est aisé de comprendre l’importance stratégique de ce sujet",  explique Yves Matton, cofondateur de Makitoo.

Ecran Makitoo

Les fonds levés vont permettre à Makito d'assurer le développement commercial de sa solution, mais également le développement du support de nouveaux langages et plateformes, au delà des applications Android Java actuellement ciblées. "Nous envisageons de développer les plugins pour être compatible avec d'autres langages mobiles, serveurs et desktops (Javascript, Objective-C....). Notre objectif est de populariser l'outil dans la communauté des développeurs, notamment les développeurs Android. Nous sommes donc en période de béta-test gratuit afin de favoriser l'adoption et les feedbacks utilisateurs", précise Yves Matton.

Afin d'atteindre ses objectifs, Makitoo recrute trois développeurs et un commercial. Après trois mois d'existence, la jeune pousse compte plusieurs dizaines de bêta-testeurs. Elle espère atteindre plusieurs centaines d'utilisateurs actifs avant la fin de l'année.