Portfolio par Maddyness
18 novembre 2021
18 novembre 2021
Temps de lecture : 3 minutes
3 min
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Impertinentes, la série qui dégomme les mythes de l'entrepreneuriat féminin

Diffusée à partir du 18 novembre sur Maddyplay, la série "Impertinentes" raconte le parcours professionnel de 3 femmes entrepreneuses françaises : Mercedes Erra (BETC), Anaïs Lerma (Parisianavores) et Léa Thomassin (Helloasso).
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La réalisatrice de la série, Charlotte Faubert, est elle-même une entrepreneuse de 33 ans. À la tête de l’agence de communication en ressources humaines Plotfox depuis 2016, c’est en faisant face aux difficultés qu’elle a elle-même rencontrées que lui est venue l’idée de produire la série Impertinentes. “La création de mon entreprise a été un parcours de combattante et je me suis très tôt demandé pourquoi nous (les femmes) étions si peu nombreuses à être entrepreneuses ; pourquoi j’avais autour de moi autant d’amies qui avaient des projets mais qui n’osaient pas se lancer”, nous explique Charlotte Faubert. “J’ai réalisé progressivement qu’il existait beaucoup d’obstacles cultivant un mythe empêchant les femmes de se lancer dans l’entrepreneuriat”, poursuit-elle.

Charlotte Faubert, réalisatrice d'Impertinentes

Charlotte Faubert, réalisatrice de la série Impertinentes

5 épisodes pour 5 stéréotypes à dépasser 

La série "Impertinentes" interroge le parcours de trois femmes entrepreneuses : Mercedes Erra, la fondatrice de BETC, Anaïs Lerma, fondatrice de Parisianovore et Léa Thomassin, co-fondatrice d’HelloAsso. Chaque épisode tente de déconstruire un stéréotype auquel elles ont dû faire face et portent chacun un adjectif que les femmes subissent - parfois inconsciemment - au long de leur carrière : "incapable" , "illégitime" , "ingérable", "inapte" , "impossible" . "Les trois femmes que nous avons choisies ont des profils et des parcours très différents, aussi bien sur un plan générationnel que sur le type d’entreprise qu’elles dirigent. Nous voulions avoir des visions complémentaires sur le sujet" , souligne Charlotte Faubert. La série met également en évidence des obstacles clés pour les entrepreneuses, parmi lesquels le syndrome de l’imposteur, que la réalisatrice de la série estime être l’un des freins les plus forts.

Il n’est cependant pas question d’enfermer les femmes dans les obstacles qui les contraignent. La réalisatrice insiste sur le ton optimiste et humoristique de sa série : "Nous souhaitons avant tout transmettre une vision à la fois optimiste et utile en invitant chaque femme à s’identifier au parcours de ces trois femmes entrepreneuses" . Dans le dernier épisode de la série, la réalisatrice a d’ailleurs choisi de mettre à l’honneur un ensemble de bonnes pratiques qui peuvent être mises en place pour renforcer l’égalité dans ce milieu.  

"Il était primordial pour moi de mettre la lumière sur des des rôles modèles qui n’existaient pas encore il y a quelques années, tout en pointant ce qui peut encore être amélioré avec des astuces à mettre en place pour permettre à un maximum de femmes de donner vie à leurs projets" , détaille Charlotte Faubert. "Quand je me suis lancée, beaucoup de femmes sont venues me solliciter pour des conseils. Elles ne connaissaient pas les relais qui existent aujourd’hui : les incubateurs féminins, les programmes régionaux, les aides financières, etc. L’idée, c’est aussi, d’informer un maximum de personnes avec nos relais" , conclut-elle.

La série est diffusée sur notre plateforme vidéo Maddyplay.com.

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