Actus par Maddyness, avec AFP
6 septembre 2022
6 septembre 2022
Temps de lecture : 2 minutes
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L'ex-ministre Julien Denormandie recruté par la GreenTech Sweep

L'ancien ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation Julien Denormandie a été recruté par Sweep, jeune pousse spécialisée dans le conseil en réduction des émissions de carbone pour les entreprises.
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Arthur NICHOLAS ORCHARD / Hans Lucas via AFP

La reconversion est engagée pour Julien Denormandie. L'ancien ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation a débuté ce lundi 5 septembre 2022 en tant que chief impact officer au sein de la startup Sweep, spécialisée dans le conseil en matière de réduction des émissions carbones des entreprises. Sa mission sera d'évaluer l'incidence de l'activité d'entreprises sur ces dernières.

"Sweep s'est fixé pour ambition de participer de manière concrète et mesurable à la transition des entreprises vers des modèles durables. L'arrivée de Julien Denormandie s'inscrit au cœur de cette ambition" , a indiqué dans un communiqué la fondatrice et directrice générale de cette société, Rachel Delacour.

Un ministre critiqué par les écologistes

"Mon objectif est de pouvoir mettre à profit mon expérience pour aider les entreprises à s'équiper d'outils solides, qui leur permettront d'atteindre avec succès leurs objectifs climatiques et de réussir leur transition vers des modèles durables agissant efficacement contre les émissions de gaz à effet de serre" , a expliqué Julien Denormandie.

Âgé de 42 ans, Julien Denormandie a occupé trois postes au gouvernement lors du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, dont il était proche collaborateur dès les débuts de la campagne présidentielle de 2017. De juillet 2020 à mai 2022, à l'Agriculture, il a été critiqué par les écologistes et certains agriculteurs comme partisan d'une agriculture intensive, proche des vues du syndicat FNSEA et des industriels de l'agroalimentaire.

Il s'était engagé rapidement en faveur d'un retour encadré aux insecticides néonicotinoïdes, aux effets notoirement néfastes pour les abeilles, pour prévenir une jaunisse menaçant la production de betterave à sucre. Dans sa mission de "souveraineté alimentaire" pour la France, il répétait s'en remettre systématiquement "à la science et à la raison".