La crise sanitaire a confronté les entreprises françaises à de nombreuses épreuves en 2020. Or, malgré les difficultés, 73% auraient atteint leurs objectifs de croissance d’après State of Growth, une nouvelle étude menée par Oracle NetSuite, soit seulement 10% de moins qu’avant la pandémie, d’après les chiffres d’un rapport similaire. Cette étude, qui a sondé 2000 personnes employées en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, dans les pays nordiques, au Benelux, au Moyen-Orient, en Espagne, en Italie, examine les réponses des petites et moyennes entreprises aux défis du Covid-19 et leurs attentes en matière de croissance. 

Des conséquences économiques similaires au Brexit

Si les prévisions ont été surpassées dans des secteurs comme ceux des médias, de la publicité et de l’édition - qui a connu une croissance de 89% -  des services professionnels (85%) ou encore  des logiciels et des technologies (82%), les entreprises ne se sentent pas encore en sortie de tunnel. Seulement 40% des salarié·e·s français·e·s s’attendent ainsi à une croissance pour 2021 - une perception plus pessimiste que chez les Espagnols (66%), les Anglais (65%) ou les Italiens (59%), qui s’attendent à de meilleurs résultats.

Les personnes interrogées en France semblent toutefois optimistes quant à la capacité des entreprises à réagir. Résultat surprenant : seulement 22% des entreprises françaises estiment que le Covid-19 a représenté la plus grande menace externe. Soit quasiment la même influence que le Brexit (21%) ou l’arrivée de nouveaux concurrents (20%). La plupart des salarié·e·s français·e·s (66%) jugent que leur entreprise a bien réagi à la crise sanitaire et a su s’adapter aux nouvelles manières de travailler. Ce qui, pour la plupart, s’est traduit par un changement fondamental de la manière de communiquer avec les clients (77% des entreprises sont concernées) ou une augmentation significative du nombre de canaux de ventes en ligne (62%). 

Vers un travail plus flexible

L’étude montre également qu’en France, les salariés et salariées souhaitent que leur travail soit plus flexible à l’avenir. Les nouvelles pratiques professionnelles ayant émergé durant la crise ont en effet séduit une écrasante majorité d’entre eux et d’entre elles. Seul un tiers (33%) souhaite ainsi retourner à temps plein au bureau - essentiellement parmi les plus de 55 ans (42%). 36% des employé·e·s souhaitent que la flexibilité de leurs horaires de travail devienne permanente. Quant à l’idée de travailler à distance au moins plus de la moitié du temps, elle séduit davantage plus (40% au total) qu’avant la pandémie (35%). 

Un désir qui s’accompagne de résultats plutôt prometteurs : 62% des personnes ayant répondu estiment que le travail à distance n’a rien changé à la collaboration entre collègues, entre entreprises ou à la résolution de problèmes. 20% trouvent même que leur efficacité est meilleure à distance. Et les télétravailleurs se sont tellement bien adaptés à ces nouveaux modèles plus hybrides que 73% déclarent que la collaboration en face à face avec leurs collègues ne leur manque pas. 

Comment votre entreprise se situe-t-elle par rapport à ces résultats ? Comment prévoyez-vous de vous adapter et de prospérer, plutôt que de simplement survivre ? Et quel est votre plan pour garder vos collaborateurs et collaboratrices heureux et heureux alors que la fin des restrictions est en marche ?

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