Qui n’a jamais craqué sur la jupe d’une amie ou la veste d’une influenceuse, désespérant de savoir que la pièce en question date d’une autre collection ou qu’elle coûte la moitié de son loyer ? Le choix de la seconde main est une bonne option à condition d’avoir quelques heures à scroller sur la multitude de plateformes proposant ce type de vêtements. OneSecond a développé une solution qui facilite la recherche d’un style précis de pièces. 

De Vestiaire Collective à l’entrepreneuriat 

Après deux expériences au service consommateurs chez Veepee et Vestiaire Collective, Charlotte Mardon a décidé de lancer sa propre entreprise avec pour ambition d’encourager l’accès à la seconde main pour les femmes. L’entrepreneuse précise ainsi vouloir “faciliter l’achat de seconde main en référençant un maximum de l’offre disponible en ligne et en offrant une expérience de recherche simplifiée en s’appuyant sur différentes technologies de l’intelligence artificielle et de reconnaissance visuelle” .

Pour se différencier, dans un secteur très concurrentiel où les startups se multiplient, OneSecond a développé une solution permettant de trouver la pièce de son choix à partir d’un modèle. Sur le site de la jeune pousse parisienne, on peut s’appuyer sur les looks proposés pour chercher des produits vendus sur diverses plateformes de seconde main ou télécharger son visuel -capture d'écran ou photo- et laisser les algorithmes faire leur travail. En quelques minutes, plusieurs suggestions apparaissent. 

Fédérer les plateformes 

Ce concept repose sur des partenariats noués avec d’autres plateformes et la prise d’une commission sur les ventes. La co-fondatrice s’est naturellement tournée vers Vestiaire Collective qui a été séduit par l’offre. La licorne française, qui vient de prendre ses quartiers en Corée du Sud, partage donc son catalogue avec la jeune pousse, tout comme eBay et les marques Omaj et Collection40. Une manière d’attirer des clientes sur leurs sites par d’autres canaux. 

OneSecond se targue de disposer de plus d’un million de pièces de 2500 marques différentes dans sa base de produits. Mais ce n’est qu’un début ! Charlotte Mardon indique travailler sur de nouveaux partenariats pour étoffer son catalogue et “l’ajout de nouvelles fonctionnalités pour fluidifier encore davantage l’expérience utilisatrice”. 

Pour se développer, la Fashiontech peut compter sur les connaissances de sa fondatrice mais aussi celles de son investisseur, un membre du board de Vestiaire Collective. Un signe de bon augure pour la jeune pousse.